Ferme de Julie : Elevage de moutons d’Ouessant
Ce sont des moutons domestiqués et de véritables tondeuses écologiques. Ils sont très proches de l’homme, semblables à des petits chiens. Ce sont des animaux grégaires, rustiques, amusants et joueurs.
Ces moutons rustiques proviennent de l’île d’Ouessant en Bretagne. Ce sont les moutons les plus petits du monde. Longtemps méconnues et même – pendant une période – en voie de disparition, la race a pu être sauvée grâce à des petits éleveurs du continent.
Aujourd’hui encore, les moutons d’Ouessant sont rares, car on les trouve rarement en « pure race » et les brebis ne mettent bas qu’un seul petit à l’année.
Les mini moutons vivent environ 10 à 15 ans. Les mâles mesurent 49 cm au garrot et pèsent environ 20 kg tandis que les femelles à l’âge adulte ont une taille de 46 cm pour un poids de 15 kg.
Informations importantes
La ferme de Julie vend des agneaux et des agnelles comme compagnons de jardins pour des particuliers, des entreprises et des collectivités ayant le souhait de gérer leurs espaces verts de manière écologique, sans dépenses de CO2. La ferme valorise la laine (nettoyage, cardage, filage), afin de confectionner des vêtements et des objets en laine feutrée.
La ferme propose aussi des animations pédagogiques de confection de petits objets en laine feutrée et elle essaie de développer des partenariats avec des couturières, des tricoteuses pour la fabrication d’objets à base de laine…
Julie anime aussi des formations autour de l’éthologie du mouton.
En ce qui concerne la gestion du troupeau, Julie pratique une gestion individuelle des animaux. Elle fait son maximum pour leur procurer des conditions d’élevage saines. Elle favorise la rotation des prairies, apporte des soins adaptés et réguliers, ainsi qu’un abri spacieux et propre.
Julie leur donne une alimentation locale et de qualité.
La sélection des brebis et des mâles reproducteurs ne laisse place qu’à des moutons de pure race et miniatures (49 cm maximum au garrot). Tous les standards officiels de la race (voir site du GEMO) sont aussi également préservés.
Aujourd’hui l’élevage compte une centaine de têtes, avec, ordinairement, de 5 à 7 béliers reproducteurs, sélectionnés pour leur caractère, leur couleur et leur taille. Ils ne proviennent pas de l’élevage de la ferme et sont « renouvelés » tous les 2 ans.
Afin d’éviter la consanguinité, la ferme vend tous les agneaux et toutes les agnelles chaque année.
Aussi, pour vendre des couples non-consanguins et obtenir plusieurs couleurs, Julie organise des parcs de reproduction avec un bélier et plusieurs brebis, par exemple un bélier blanc avec toutes les brebis blanches.
Enfin, à leur septième année la plupart des brebis sont vendues pour « leur retraite » chez des personnes ne souhaitant pas les faire reproduire.
Pour accueillir deux moutons, comptez au mois 2000 m2, surface minimale pour être autonome en pâture. N’hésitez pas à y faire plusieurs parcs pour organiser la rotation des prairies. Pour un hectare, comptez au maximum 10 à 15 moutons selon les terrains et la rotation.
Ce sont des animaux qui aiment vivre en troupeau, il est nécessaire d’en avoir au moins deux.
La cohabitation avec d’autres animaux est envisageable.
Attention, ils sont très gourmands : protégez les jeunes arbres, les arbustes et les fleurs car ils raffolent notamment des jeunes écorces. En ce qui concerne les ronces, ils mangeront les jeunes pousses mais pas les tiges, et pour les orties ils y toucheront peu sur pieds mais après le passage de la faucheuse, ils en feront un festin.
Concernant les clôtures, prenez par exemple du grillage spécial moutons électrique et modulable, avec une batterie solaire ou sur secteur. Vous pouvez aussi opter pour une clôture fixe avec des piquets de châtaignier de 2 m, installés tous les 2 m, avec du grillage à mouton à 1m minimum de hauteur, avec des petites mailles en bas.
Il est aussi important d’avoir un parc de rétention, ou un abri qui se ferme et d’habituer les moutons à y aller en les appâtant chaque jour avec du grain par exemple, comme cela le jour où vous aurez besoin de les attraper vous n’aurez pas de mal à le faire.
Ajoutez de l’eau, du foin à volonté et une pierre à sel. Donner du grain aux moutons est conseillé pour favoriser la domestication, mais c’est une friandise et pas forcément un besoin au niveau alimentaire. C’est à adapter selon la période, l’état de l’herbe et les moutons (brebis gestantes par exemple).
La ferme vous conseille du maïs concassé, de l’orge, de l’avoine, une poignée par mouton par jour maximum. Évitez absolument le pain et le blé.
Vous pouvez donner des carottes, des pommes, des endives selon les goûts de vos moutons, le but étant d’éviter tout choc alimentaire, donc de gérer de manière modéré les quantités.
Il est conseillé de leur prodiguer deux vermifuges par an. Néanmoins afin d’adapter au mieux le vermifuge, la ferme vous conseille de faire une analyse coprologique (analyse des crottes) afin de savoir quel produit administrer ou non.
La tonte et la taille des onglons se fait impérativement une fois par an, au printemps.
Pour trouver un tondeur, vous pouvez demander à un éleveur près de chez vous, à l’association des tondeurs de moutons de France ou sur le Bon Coin. Les choses à surveiller chez le mouton Ouessant, sont les diarrhées, les boiteries, le nez ou les yeux qui coulent, un animal à part du troupeau qui ne mange et ne rumine pas. Si un de ces symptômes survient, n’hésitez pas à faire appel à votre vétérinaire.
Les moutons peuvent avoir des parasites externes (mélophages du mouton dans la laine, aoûtats…) et des parasites internes (différentes espèces de vers…). Pour éviter tout cela une surveillance quotidienne est obligatoire, ainsi que la tonte et le vermifugeage.
Mâle ou femelle ?
Sachez que les mâles sont en général plus dociles que les femelles. Si votre but est seulement d’entretenir votre gazon et de ne pas faire de reproduction vous pouvez donc envisager de prendre seulement des mâles ou des femelles.
La ferme conseille la castration des mâles afin qu’ils restent gentils, par contre ensuite les cornes ont tendance à peu se développer.
En règle générale voici les possibilités de troupeau :
– uniquement des béliers, entiers ou castrés,
– uniquement des brebis,
– un ou plusieurs béliers castrés et une ou plusieurs brebis,
– un bélier entier et plusieurs brebis (avec ou non des béliers castrés), solution de reproduction.
Mieux vaut éviter d’avoir un mâle entier avec une seule femelle. Si vous optez pour la reproduction, la ferme vous conseille d’avoir un mâle entier avec au moins trois femelles afin que ses instincts de reproducteur soient assouvis.
Lorsqu’il y a de la reproduction, il faut ensuite gérer la consanguinité. Soit éviter que le père saillisse ses filles et que les agneaux saillissent leurs mères. Pour cela mieux vaut échanger le père ou se séparer des agneaux et agnelles ou faire des échanges…
Plusieurs possibilités sont envisageables mais la gestion de la consanguinité est obligatoire.
Vous trouverez d’autres informations sur le guide éleveur à télécharger en bas de la page.
Chaque animal sera vendu en bonne santé, tondu (si adulte) et vermifugé, ainsi qu’avec :
– les boucles d’identification,
– une attestation indemne de brucellose,
– un contrat de vente,
– un document de transport pour attester de la circulation de l’animal,
– le guide de l’éleveur avec toutes les informations pour vous occuper au mieux de vos futurs « mini moutons ».
Afin de réserver l’animal, une fois qu’il sera né, la ferme vous fournira une attestation de réservation et vous demandera un acompte pour confirmer la réservation.
La ferme propose un remboursement des frais vétérinaires dans les 7 jours suivant la vente, si un problème survient et qu’il est lié aux conditions de l’élevage.
Les prix sont à la demande par message privé. Ils vont de 100 à 550 euros par tête. Sachez que les prix équivalent au travail quotidien de Julie : la manipulation de chaque mouton afin qu’il soit docile, la dure sélection qu’elle applique pour la reproduction et le long travail de la laine.
Le montant d’un mouton varie en fonction du sexe, de la taille, de l’âge, de la couleur de la robe, de la rareté, du respect des standards officiels, du temps passé sur chaque animal, (un agneau élevé au biberon coûtera plus cher par exemple).
En tant qu’éleveuse, Julie souhaite que ses animaux soient choyés et que les personnes aient les moyens de s’en occuper, c’est aussi pour cela que Julie propose un prix « animalerie » et non pas un prix « ferme ».
Des prix de groupe et un paiement en plusieurs fois peuvent être appliqués. Julie préfère savoir que ces animaux grégaire vivent en groupe chez une bonne famille.
Le transport peut-être délicat car l’animal est stressé. Le mieux est d’avoir une grande cage à chien de 60 x 60 x 90 cm, pour deux agneaux par exemple, avec de la paille, un peu de foin et de l’eau, dans un véhicule adapté, du genre utilitaire ou bétaillère.
Vous pouvez donc venir chercher votre animal à la ferme à Saint-Antoine-sur-l’Isle (33660). Si vous ne le pouvez pas, la ferme propose le transport de votre animal à votre domicile partout en France, soit 0,35 centimes/km + frais carburant & péage.
Vous trouverez ci-dessous le lien de la page Facebook, n’ hésitez pas à rester connecté pour communiquer votre intérêt pour un animal en donnant son nom par mail.
La ferme vous invite à être réactif, en effet, Julie est « victime » du succès de ces petites boules de laine !